Salut les chacaux !
J'ai ?cris un ptit truc y quelques jours et apr?s l'avoir fait lire ? quelques amis, je me suis dis qu'il fallait que je vous le fasse lire pour avoir des commentaires objectifs.
Je pense aussi que des illustrations pourrait ?tre possible, si ?a inspire quelqu'un...
Voil? le texte :
Cette histoire est maintenant du pass?. Quand j'?tais enfant, j'habitais pr?s d'un bois o? j'aimais me promener. Les jours de vacances, les enfants du quartier y passaient leurs journ?es. Mais moi, je ne restais pas dans le bois en face de ma maison...
J'allais bien plus loin, et il fallait y aller ? v?lo c'est vous dire !
Nich? au fond d'une vall?e, au milieu d'une for?t de pins, se mirant tranquillement dans l'eau d'un ?tang vert de mousse, vivaient deux ch?taigniers. Jamais personne ne venait dans cet endroit, c'?tait mon sanctuaire en quelques sortes.
En tous cas, j'aimais ? le croire.
Je m'installais entre les deux g?ants et me reposais. Souvent j'emmenais de quoi lire ou de quoi dessiner. Plus souvent je m'endormais.
Mais un jour, alors que je m'assoupissais, j'entendis comme une voix sourde et grave.
" Et tu le laisse encore dormir ? ton pied ! " disait la voix furieuse. " He bien oui. Je l'aime bien moi ce gamin, lui r?pondis une voix plus douce. Il ne fait de mal ? personne et vient r?guli?rement nous rendre visite." " Un jour il ramenera d'autres gamins qui voudront faire je ne sais quelles b?tises. Tu le regretteras, crois moi ! " " Arr?te ! C'est toujours la m?me rengaine avec toi ! "
Le ronchon continua de grogner pendant quelques minutes. Je simulais le sommeil le temps de ne plus entendre un bruit. Alors je me levais et rentrais ? l'heure pour le go?ter.
Je d?m?nageais l'?t? suivant.
Je suis revenu depuis, pour des raisons professionnelles, pr?s de la ville o? j'ai grandi. Beaucoup de choses ont chang?, en 10 ans c'est normal. Mes amis d'enfance n'habitent plus l? pour la plupart et ils m'ont s?rement oubli? de toutes fa?ons. Mes ?motions coinc?es au fond de ma gorge, j'ai travers? mon ancien quartier. Les cabanes de mon enfance ne sont plus que des fant?mes.
Mais j'ai retrouv? le bois o? je jouais et le chemin qui m?ne ? l'?tang... Finalement, ce n'est pas tr?s loin m?me ? pied. Les ch?taigniers sont toujours l?, mais l'un des deux s'est ?croul? sur le second. Il me semble que c'est celui ? la voix douce. Ses racines sont ? demi arrach?es. Je passe la main sur son ?corce, m'assoie contre le second, celui ? la voix grave, et je somnole.
Il se met ? pleuvoir...
Ha non.
Je l?ve la t?te, les yeux ferm?s...
Merci d'avoir pris le temps de lire.
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