alors voila je vous laisse un premier apercu de ce ke j'ecris....
ce n'est pas encore sous forme de sc?nario..dans le sens ou il n'y a pas de decoupage en case ou autre....pour l'instant j'ecris comme ca... mais j'ai d?j? tout en t?te..et donc le decoupage est tout ? fait possible
bon bref plus que de paroles laissons agir les mots!
- I -
"Je ne sais pas vraiment quand cela a commenc? ou, en tout cas, je ne crois pas que je puisse le dire. Je crois que c?est l? depuis le d?but, depuis que je suis tout petit, ancr? en moi, int?gr? ? mon ADN. Elles sont fascinantes, excitantes, attendrissantes et dangereuses ? la fois. Manipulatrices ou soumises, belles et magnifiques elles sont partag?es de d?fauts et de qualit?s. Elles peuvent ?tre une amie ou une ennemie. Elles peuvent devenir une compagnie ou plus encore une muse. Elles peuvent ?tre l? quand on a besoin d?elles ou nous laisser tomber ? la premi?re difficult?. Elles sont envo?tantes, r?veuses, r?leuses, jalouses, inqui?tantes, myst?rieuses, p?dantes, ambitieuses, vivantes bref tout ce qu?il y a de plus r?elle. On les appelle les filles, les femmes, les machines, les belettes, les d?esses?. Elles ont diff?rents noms du plus respectueux au plus p?joratif ou vulgaire. Chaque nom est li? ? une personne, ? une mentalit?, ? un contexte?? un ?tat d?esprit.
On se souvient tous de notre premier baiser, de notre premier amour ou de notre premi?re d?sillusion, de notre premier d?chirement ou de notre premi?re excitation, de notre premi?re fois en somme. La premi?re fois o? nous nous sommes retrouv?s face ? elles. La premi?re fois o? nous avons vibr? pour elles. La premi?re fois o? notre corps s?est r?veill? ? leurs charmes. La premi?re fois qui a fait bascul? notre vie dans le monde obscure et myst?rieux qui fait de la femme un ?tre unique et irrempla?able.
Je ne sais pas quand cela a commenc?, mais je sais que le jour o? j?ai pris ce caf? sur une terrasse, en plein centre de Paris, entour? de mes amis, tout a chang?. Ma vie, mes espoirs, mes convictions, mes projets en sont devenus d?finitivement et irr?m?diablement affect?s.
Je m?appelle Antoine Kernadec, j?ai 24 ans et je suis originaire d?un petit village dans le Finist?re Sud. Apr?s mon bac, je suis all? ?tudier ? Paris dans une ?cole d?ing?nieurs en agroalimentaire. J?ai toujours ?t? ind?pendant. J?aime mes parents mais j?aime aussi vivre sans eux et g?rer ma vie comme je l?entends. Je travaille dans une entreprise importante d?aliments pour animaux. Je dirige une petite ?quipe de techniciens. J?aime ce que je fais. Je ne suis pas un passionn? mais cela me permet de bien gagner ma vie. Depuis que j?ai eu mon dipl?me, j?ai gard? contact avec trois de mes anciens camarades. Ils travaillent eux aussi sur Paris et tous les mercredi midi, on se donne rendez-vous dans un petit caf? de Montmartre. C?est un peu comme un rituel. Un passage oblig? qui nous permet de penser ? autre chose, d?oublier nos m?tiers respectifs pendant 2 heures de temps. Mais ce mercredi midi du 28 novembre 1998 ne fut pas comme les pr?c?dents."
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